Droits de l'Homme

Un forum au Bahreïn examine les menaces iraniennes pour la sécurité régionale

Par Mohammed al-Jayyousi à Manama

Des participants au forum sur l'Iran de la Fédération arabe pour les droits de l'Homme qui s'est tenu le 6 août à Manama. [Mohammed al-Jayousi/Al-Mashareq]

Des participants au forum sur l'Iran de la Fédération arabe pour les droits de l'Homme qui s'est tenu le 6 août à Manama. [Mohammed al-Jayousi/Al-Mashareq]

La Fédération arabe pour les droits de l'Homme a lancé une initiative la semaine dernière à Manama, au Bahreïn, pour faire l'apologie des droits de l'Homme et de la sécurité, et mettre en évidence l'ingérence iranienne dans le monde arabe.

Cette initiative, lancée le 6 août en marge du la troisième assemblée générale de la fédération, a pour but de soutenir les efforts arabes gouvernementaux et non gouvernementaux visant à faire face aux menaces iraniennes et leurs répercussions sur la sécurité nationale arabe et les communautés et habitants du golfe.

Elle cherche également à promouvoir les droits de l'Homme et la sécurité dans le monde arabe, à mettre un terme aux tensions sectaires et à éliminer les conflits qui sapent la coexistence pacifique.

Le comité constitutif de l'initiative comprend cinq parlementaires arabes : Jamal Bou Hassan, membre du Conseil des représentants du Bahreïn, nommé au poste de secrétaire général du comité, Fayez al-Shehri, membre du Conseil de la Choura saoudien, Abdoullah al-Traiji, membre de l'Assemblée nationale du Koweït, Mohammed Talebna, membre de la Chambre des représentants mauritanienne, et Rashid al-Medhadi, membre du Conseil de la Choura du Qatar.

Lors du forum « Pas de droits sans sécurité » de la fédération sur l'ingérence iranienne dans la région, les participants ont discuté des menaces pesant sur les pays arabes, de l'importance de la sécurité nationale pour la progression des droits et des libertés, et du rôle des ONG dans la lutte contre ces menaces.

Le président de la fédération, Ahmed al-Hameli, a indiqué à Al-Mashareq qu'un comité d'experts mettra au point un plan d'action basé sur une stratégie complète et indépendante développée par des professeurs d'université, des parlementaires, des avocats et des professionnels des médias.

L'initiative vise à apprendre aux populations arabes l'importance d'appartenir à un État sans l'influence politique des sectes et des religions, ou d'autres méthodes de division interdites pas des accords internationaux sur les droits de l'Homme, a-t-il déclaré.

La fédération travaillera à promouvoir une culture de droits de l'Homme constructive et basée sur des valeurs humaines partagées, a-t-il ajouté, et à créer un environnement stable et sécurisé qui favorisera la sécurité, la paix et le développement.

L'Iran interfère « dans les affaires des pays arabes en ce qui concerne la sécurité, les droits de l'Homme et les questions sociales, en Irak, en Syrie et au Yémen, surtout car son régime se cache sous le couvert des sectes et des appartenances ethniques pour saper la sécurité des Arabes », a déclaré al-Hameli.

Recherche de sécurité et de stabilité

Le chercheur yéménite Wessam Basindwah, président du conseil d'administration de l'Initiative arabe pour l'éducation et le développement, a affirmé que tous les pays arabes étaient concernés par la question de sécurité.

Le Bahreïn en particulier a souffert de l'ingérence iranienne et s'est montré capable de surmonter ces défis, a-t-il assuré à Al-Mashareq.

« L'Iran a considéré qu'il serait bon pour lui de participer à la fragmentation de la région », a déclaré Basindwah, ajoutant que la posture de l'Iran « rend difficile la coexistence pacifique avec ses voisins ».

« Il revient à l'Iran de respecter ses voisins arabes comme cela est stipulé dans les conventions internationales », a-t-il indiqué.

« Tout le monde est devenu conscient de l'ampleur de la menace que représente l'Iran pour la sécurité de la région », a poursuivi Basindwah, notant que cela avait mené au développement de l'initiative arabe.

Cette nouvelle initiative « vient renforcer cette prise de conscience et vise à apprendre aux communautés et au public que la menace sectaire est l'un des outils principaux utilisés pour diviser et fragmenter la région », a-t-il déclaré.

Le secrétaire général du Conseil des représentants du Bahreïn, Abdoullah al-Dosari, a confirmé le soutien total du conseil à cette initiative, notant que le pays avait grandement souffert de l'ingérence iranienne.

Le passé a prouvé qu'un Conseil de coopération du Golfe (CCG) est le meilleur moyen de gérer la menace iranienne sous toutes ses formes, a-t-il affirmé.

« Les parlementaires arabes comptent beaucoup sur cette nouvelle initiative pour préserver l'entité arabe face aux menaces iraniennes constantes au niveau le plus basique », a conclu al-Dosari.

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Les scènes touchantes d'enfants yéménites affamés et malades importent peu au garçon fou d'Iran, Abdoul Malek Badr Adin al-Houthi, ou à son gang de criminels. Elles n'importent pas non plus ou fou évincé, Ali Abou Saleh Affash le corrompu. Beaucoup, à part l'Iran et la Russie, savent que des enfants et des adultes dans notre Yémen bien-aimé sont victimes de la faim, de la pauvreté et du déplacement, et sont les victimes des gangs de la famille al-Houthi favorable à l'Iran et des gangs du vieil évincé. Prendre d'assaut tous les districts d'al-Hodeidah, Saada et Sanaa, et libérer al-Hodeidah, Saada et Sanaa de la répression des gangs de la famille al-Houthi favorable à l'Iran et des gangs du vieil évincé ne doivent pas être reportés. Les souffrances de notre peuple à al-Hodeidah, Saada et Sanaa sont immenses.

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